Edito
10H33 - vendredi 26 avril 2024

La Mollahchie iranienne tue. Au tour du rappeur Toomaj Salehi d’être condamné à mort ! – La chronique de Patrick Pilcer

 

Le verdict est tombé, le régime tyrannique des ayatollahs vient de condamner à mort le jeune rappeur Toomaj Salehi.

Ce jeune homme, sans peur et sans reproche, avait pris la défense des femmes et des libertés. Après la mort de Masha Amini, il était devenu l’une des voix du Peuple Iranien contre l’oppression des gardiens de la révolution et de la police des mœurs.

Arrêté et torturé plusieurs fois, il avait passé des semaines dans les geôles de ce régime obscurantiste et sanguinaire. Malgré ces terribles sévices, il n’a jamais cessé de plaider en faveur des libertés et des droits des femmes.

Son message est simple et limpide : « l’être humain n’est rien sans la liberté », « nous devons construire un monde beau de notre vivant, vivre une belle vie, toutes et tous ensemble ». Un message humaniste qui ne pouvait que déplaire aux dictateurs barbus, et lui valoir tortures et peine capitale.

Un matin prochain, à l’aube, Toomaj Salehi sera sorti de sa prison, on lui mettra une corde au cou, on accrochera cette corde à une grue qui servira de potence. Doucement la grue hissera Toomaj, prolongeant son agonie et tout cela devant la foule réunie en place publique.

En 2024 ! une honte, honte à ce régime barbare !

Mais il est peut-être encore temps que l’opinion internationale dise stop, basta. Il est encore temps pour que le bon Antonio Guteres, l’ONU et les diplomaties du monde entier se mobilisent, surtout il est encore temps pour que les peuples se lèvent et stoppent ces actes barbares. `

Il est encore temps pour que les manifestations se succèdent de la Place de la République à la Place de la Bastille, à Times Square, à Piccadilly Circus, à Columbia, à Havard, à Yale, à Sciences Po, sur la Place Rouge ou à Tienanmen, et exigent la libération de Toomaj.

De Toomaj et de tous les autres, car l’Iran exécute dans l’indifférence générale une personne toutes les 8 heures ! souvent de jeunes hommes et des femmes.

Mais je rêve, je nage en pleine utopie, car la majorité des gens restent malheureusement silencieux, laissant la rue et l’espace médiatique à la petite minorité des nostalgiques de Staline et Pol Pot, des décervelés, des paumés, des petits bourgeois orphelins du marxisme, trotskisme et maoïsme. Ce n’est ni Guteres, l’ancien leader de l’Internationale Socialiste, ni la Croix Rouge, et encore moins Mélenchon et sa horde d’hystériques islamo-gauchistes qui se lèveront pour Toomaj.

Non, ce sont les « vrais gens », la France dite silencieuse ici, la population majoritairement humaniste de l’Europe et les Etats-Unis qui n’osent pas encore prendre la parole et manifester, encore muselées voire étouffées par l’Internationale des wokistes, indigénistes et islamo-gauchistes.

Il est temps de rompre le silence !

Réveillons-nous, et que l’utopie devienne réalité !

Patrick Pilcer

Conseil et expert sur les marchés financiers, président de Pilcer & Associés, Chroniqueur Opinion Internationale

Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers
Patrick Pilcer, Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers