Edito
10H21 - lundi 30 septembre 2024

Le Hezbollah décapité, le Hamas à genoux… Et maintenant, libérons nos otages ! Édito de Michel Taube

 

Israël mène une lutte implacable contre ses ennemis, marquant des victoires historiques sur le terrain militaire. La décapitation des leaders du Hezbollah, la destruction de leurs infrastructures de communication et d’information, a porté un coup fatal à l’organisation terroriste, omnipotente au Liban.

Nasrallah, c’était le Ben Laden libanais. Il a du sang français, israélien, libanais, américain sur les mains et nous pensons aux familles des 58 soldats français assassinés et aux centaines de blessés par le Hezbollah au Liban en 1983.

 

À Gaza, l’autre coup de maître d’Israël : l’élimination méthodique des hauts dirigeants du Hamas a désarticulé la colonne vertébrale de l’organisation, réduisant leur capacité opérationnelle à une ombre de ce qu’elle était.

Cette guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas et le 8 octobre par le Hezbollah contre Israël, contre l’Occident, contre nos valeurs, a entraîné trop de morts civiles et innocentes prises comme boucliers humains par ces organisations terroristes et théocratiques.

Aujourd’hui, la question n’est plus celle de la destruction des capacités militaires de ces groupes, ni de la victoire dans les affrontements. Non, la question la plus pressante, la plus humaine et la plus déchirante est : où sont nos otages ?

Des hommes, des femmes, des enfants sont encore aux mains du Hamas, pris dans l’enfer de la captivité. Leurs familles attendent, terrifiées, chaque jour un signe, une nouvelle, un miracle. Le peuple d’Israël, lui, se lève en masse pour réclamer leur libération. Des manifestations géantes secouent le pays, rappelant à chaque instant que ces otages sont le cœur battant de cette nation. Leur sort est désormais le centre de toutes les préoccupations, la priorité absolue.

Deux otages sont Français, tous sont des citoyens du monde.

Israël a prouvé à maintes reprises qu’il était prêt à tout pour défendre la vie de ses citoyens. La vie humaine, l’intégrité des personnes, est l’ultime valeur que l’État d’Israël a toujours juré de protéger. Il l’a démontré en allant au bout du monde pour ramener un soldat capturé, en acceptant des échanges douloureux, souvent critiqués, mais toujours justifiés par un principe sacré : ne jamais abandonner un des siens.

Aujourd’hui, face à l’enjeu des otages, il est temps pour Israël de renouveler cet engagement.

Comment donc obtenir leur libération, à quel prix, et dans quels délais ? Si la libération des otages doit passer par un cessez-le-feu temporaire, alors il faut le signer, et vite.

Certains jusqu’au-boutistes crieront à la faiblesse, à la concession face à un ennemi juré. Mais ce n’est pas de faiblesse dont il s’agit. C’est au contraire, une preuve de force morale inébranlable.

La vie d’un seul otage vaut bien un cessez-le-feu !

Au plus fort de ses victoires militaires, le cessez-le-feu ne serait pas une capitulation pour Israël, mais une affirmation solennelle que la survie et la liberté des otages priment sur toute autre considération. Les victoires sur le Hezbollah et le Hamas seront complètes, non pas lorsque les dernières roquettes auront été détruites ou que le dernier tunnel aura été effondré, mais lorsque chaque otage aura retrouvé la liberté.

Au nom de l’esprit des Accords d’Abraham et à une semaine de la commémoration du 7 octobre, un cessez-le-feu et la libération des otages signeraient une victoire totale d’Israël et de ses partenaires partisans de la paix.

Michel Taube

Directeur de la publication

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