Santé / Covid
06H47 - vendredi 12 juin 2020

Y a-t-il vraiment un Covid « modéré » ? Les dix questions d’Aline Guichard, malade depuis le 20 mars

 

Comment, en dix points, se poser quelques questions sur l’identité de ce virus du Covid-19, son traitement par les médecins et notre rapport à la médecine et à l’autorité en général ? Le témoignage d’Aline Guichard, frappée par le coronavirus

J’ai beau méditer tous les jours, invoquer tous les dieux compassionnels, appeler mon fils, champion de la Self défense mentale ….


RIEN durant ces deux derniers mois ne m’a plus exaspérée que l’ego démesuré de certains médecins ignorants, qui ont fait peser leur ignorance sur mon dos en me disant :


– c’est de l’angoisse, c’est psycho, prenez un xanax, vous n’avez pas eu le Covid…

RIEN ne m’a plus écœurée que de constater une fois de plus le manque absolu de liberté des médecins et de leurs clients, face à la puissance des laboratoires pharmaceutiques. 


J’ai eu les premiers symptômes du Covid-19… ou 20… ou 21… le 20 mars.
( je l’ai probablement contracté à un concert dans une petite salle remplie d’une centaine d’amis – certains ont aussi été atteints par le virus. Inconsciente d’avoir été à ce concert ? Ben… Surtout plutôt mal informée.


Y avait pas besoin de masque, hurlait Si Bête, et certains médecins haussaient les épaules . On le regardait de loin, ce virus.

Le 20 mars,  j’ai commencé par être très essoufflée, puis avoir mal au ventre, puis un peu de fièvre, puis un peu de mal de gorge… puis une immense fatigue s’est abattue sur moi….
Un  scan pulmonaire Le 24 mars  a montré la présence du Covid dans mes deux poumons et mon corps a commencé au fil des jours à éprouver -et éprouve encore- un cortège incessant de douleurs articulaires,  d’oppressions thoraciques violentes, de maux de crâne bouillonnants, et je passe les otites, acouphènes, angines, maux de ventre, maux de reins… Et toujours cette immense, incommensurable fatigue quotidienne…

Kyrielle d’examens au bout de deux mois pour éliminer toute atteinte profonde cardiaque et pulmonaire, éprouvant toujours ces maudites oppressions thoraciques.

Mais devant des bons résultats, cette fameuse phrase récurrente est arrivée :
– Vous avez un covid à forme modérée.
– C’est dans la tête, reposez-vous.

Et la colère est montée.
Quelle idiotie, reprise par tous, d’appeler cela Covid à « forme modérée ».


D’accord, d’accord, je ne suis pas médecin mais je n’ai pas perdu tous mes neurones dans cette foutue période pour autant. 

Ne serait-il pas plus logique / intéressant donc d’imaginer/penser que :

1) – quand on étouffe nuit et jour, avec une kyrielle de médecins -dont ceux du 15- qui vous disent : prenez du Doliprane (ah ce médecin des urgences médicales de Paris, qui est venu le lundi de Pâques chez moi, est resté moins de six minutes, sans prendre ni ma tension, ni ausculter mon cœur ni palper mon ventre… et qui m’a prescrit ce fameux Doliprane !

Heureusement que j’étouffais car si j’avais eu plus de force, c’est lui qui étouffait…… Oui, cher(s) docteur(s) on a le droit de se demander si on n’a pas une embolie, une crise cardiaque, avoir légitimement peur et développer un syndrome anxieux face à autant de non-prise en charge empathique et de non réponse aux symptômes décrits.


(Note aux médecins : pour avoir connu des crises d’angoisse aux alentours de mes 20-30 ans, les oppressions thoraciques n’y ressemblent pas du tout. Et surtout une crise d’angoisse ou de panique ne dure pas 74 jours…)

2) … Quand on lit de magnifiques articles du Figaro et du Monde, très bien vulgarisés (comme tous les articles de ces journaux au sujet du Covid) qui expliquent le mécanisme du traitement du Pr Raoult, on a le droit, cher gouvernement, chères autorités de tous bords, de trouver lumineux le rôle anti inflammatoire des deux médocs combinés. Et d’avoir envie de ce traitement. Et d’être en rage de le voir confisqué pour des histoires de gros sous. Comme d’habitude. Car, hélas ce traitement n’est pas cher. Donc anti-commercial.
Donc anti-vaccin.

5) … Le Professeur Raoult n’a donc pas « raison » ou « tort ». C’est un immense scientifique avec à son actif plus de découvertes que n’importe infectiologue européen. Il a essayé, il a eu des résultats.

QUEL MEDECIN PEUT EN DIRE AUTANT AUJOURD’HUI ?
Il a donné confiance, aussi.

Tous jaloux ? Oui, sûrement. Rien de pire que les carabins entre eux (encore une fois je ne mets pas TOUS les médecins dans le même lot. J’en ai rencontré des empathiques, généreux, ouverts, intuitifs, rigoureux, intelligents).

D’ailleurs, le Pr Raoult est peut-être en danger. C’est pour moi la raison de son hyper médiatisation volontaire et non pas uniquement son désir d’exister (qui n’aime pas passer à la télé, hein ?) Et je crains que le Pr Perrone de Garches ne le soit également.

Relisez les livres de John le Carré.
Je serais eux, je ferais attention en traversant la rue et en buvant ailleurs que chez moi.
Un accident est si vite arrivé ou une crise cardiaque opportune…

Bisounours qui me trouvez complotiste, revenez à la réalité : le Plaquenil a été interdit de vente. Le PLAQUENIL ! Qu’on a tous pris un jour pour aller en Afrique ou pour soigner sa lucite au soleil !
Et aujourd’hui la HAS – Haute Autorité de la Santé – est en train de mettre en garde contre l’azythromycine. Et Olivier Véran, encore une fois, se range aux avis officiels de…. mais de qui, vraiment….?
Oui, pour l’instant c’est une mise en garde.
A quand son interdiction pure et simple ?
… Juste un indice pour les bigleux mentaux : ça coûte 9€, la boîte, l’azythromycine. Et ça suffit une boîte, pour traiter un Covid dès son début, pas après.

6) Ce virus pourrait être en fait  plusieurs virus, plusieurs souches totalement différentes.
Ou ce virus pourrait exister depuis bien plus longtemps qu’avoué par la Chine et avoir muté, plus vite que prévu… Ce qui expliquerait les sérologies négatives de beaucoup d’entre nous, les atteints « modérés ».

7) … Ce virus pourrait être entré dans nos organismes humains par une porte cellulaire déjà ouverte par un autre virus : herpès, hépatite, mononucléose, zona… ? (J’ai eu deux de ces virus et tous ceux et celles que j’ai interrogés en ont eu au moins un ?!?! D’accord, d’accord, ça ne fait qu’une étude sur 34 personnes…).

8) Ce virus semble avoir une affinité avec notre masse graisseuse et notre intestin et s’y vautrer avec joie. Pourquoi ne pas aller voir par-là ? Les microbiotes communiquent entre eux, non ? Nous avons un microbiote intestinal, pulmonaire, dans le cerveau…  Ce qui expliquerait peut être ce côté touche à tout épuisant des symptômes ?   

9) Il serait intelligent de recenser tous les malades inscrits sur le Covidom et les faire entrer dans des études poussées sur cette forme de virus long courrier.


Sinon à quoi aura servi ce dispositif ?Ou bien « les autorités » n’ont pas intérêt à acter que le Covid peut se transformer en maladie longue durée…. devant être prise en charge par la sécurité sociale et les mutuelles ?

10 ) Aucun médecin ne m’a soulagé de mes oppressions thoraciques.
Aucun.
Sauf un(e).
Homéopathe,  elle m’a sauvée à chaque nouveau symptôme en me trouvant le médicament homéopathique adéquat.
Grâce à elle, j’ai pu respirer mieux, déglutir mieux, avoir moins mal aux oreilles, à la gorge, au ventre…
Elle a répondu à mes textos.
Elle m’a donné son portable.
Gratuitement.
Pendant deux mois.
Alors qu’elle même avait un sérieux Covid.  
Merci, et chapeau bas.
C’est vrai, je n’ai pas vu disparaitre complètement les symptômes.  
Mais elle m’a aidé à passer les pires caps et ils ont été très atténués.
Et il y a eu aussi :

L’ostéopathe qui m’a réouvert le thorax complètement replié par la douleur.
La Réflexologue qui m’a soulagé le corps entier en re-dynamisant les organes les plus touchés Energetiquement : foie, estomac, poumons, cerveau…
La prof de yoga en ligne ( merci Facebook) qui a dénoué les tensions.
La méditation en ligne (merci Zoom qui a relié parfois plus de 500 personnes ensemble créant ainsi une communauté d’énergies bienfaisantes) qui m’a aidée à  accepter la situation et à y trouver même matière immense à réflexions.

9) Tout ça évidemment à ma charge entière financière, puisque médecines non reconnues officiellement et déremboursées pour l’homéopathie (merci Agnès Buzyn). Pourquoi ? Au nom de quoi ? Pour protéger qui ? Certainement pas les malades.  

 …La médecine tradi/technique/ et scientifique -dont on a éminemment besoin- ne devrait-elle pas arrêter de snober la médecine dite « parallèle » – dont on a aussi éminemment besoin ?
Ne devrait-on pas interdire aux laboratoires d’être présent dès les premières années d’études de médecine, et enseigner obligatoirement toutes ces médecines complémentaires pour devenir médecin, y compris la psychologie ? 

Ne serait-il pas temps qu’il n’y ait plus qu’une médecine, et que les anciens médecins allopathiques et ceux pratiquant des médecines complémentaires -en attendant la nouvelle relève- travaillent vraiment ensemble dans un travail d’équipe globalisant leur savoir au profit… du malade… et non des labos ?

Ça, ça serait un vrai progrès.
Pour les patients, quel soulagement.



Voilà déjà ces dix premières questions. 

Pour la suite, et comme une forme de première réponse… 

– Je me souviens d’un documentaire tellement intéressant « Mon docteur indien » produit par ARTLINE, intelligentissime maison de production.
Une malade atteinte d’un cancer récidivant avait convaincu un grand professeur oncologue parisien de l’accompagner en Inde pour voir d’autres traitements ayurvediques de son cancer.
Magnifique. (j’aimerais d’ailleurs bien savoir ce qu’il est advenu de cette rencontre dans le temps, entre ces deux médecins. La malade, elle, a été guérie).

– En octobre, sort un documentaire sur une jeune femme atteinte d’une maladie auto-immune qui refuse d’être victime d’un traitement lourd à vie et va découvrir ces médecines dites « parallèles »… qui la guériront en s’occupant AUSSI de son âme et de son esprit.

– Un ancien hommes d’affaires  belge, Guibert Del Marmol, atteint d’un cancer très grave lui prédisant de ne pas avoir d’enfants et un traitement quotidien lourd et à vie, a exploré ces médecines complémentaires, après avoir utilisé la médecine scientifique pour l’opérer de son cancer.

Il est aujourd’hui l’heureux père de très jolis bambins, et il n’a aucun traitement. 

Le Covid soulève beaucoup de questions sur nous, notre relation au corps, à l’esprit, nos réactions face aux autorités qui empiètent chaque jour un peu sur nos libertés fondamentales.

A chacun de nous de devenir conscients, de poser des questions, de se rebeller, de faire passer, d’être solidairement intelligents.

Ma phrase préférée, aujourd’hui ?

Il est temps.

Pour aller plus loin avec Aline Guichard :

https://www.franceinter.fr/covid-19-le-mystere-des-symptomes-qui-durent

www.selfcollective.com (Nathan Obadia, fondateur d’une méthode globale de self défense intégrant corps/esprit)  

https://youtu.be/JiUiiqeRYoE (Un des témoignages de Guibert del Marmol) 

http://www.artlinefilms.com/catalogue/mon-docteur-indien http://www.francesoir.fr/amp/article/societe-sante/covid-19-restriction-de-la-liberte-de-prescrire-de-lazithromycine-un-deni-de-soin-pour

http://www.francesoir.fr/amp/article/societe-sante/marseille-5-paris-1-juste-les-chiffres 

 

 

 

 

 

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