Edito
07H30 - mardi 6 août 2019

Les crises diplomatiques ne prennent pas de vacances. Le billet estival de Michel Taube

 

Photo by Jung Yeon-je / AFP

 

Pendant les vacances d’été, les crises ne partent pas au soleil. Les nuages s’amoncellent dans le ciel diplomatique en ce mois d’août déjà caniculaire : en quelques jours, des crises se sont déclenchées ou accélérées et nous annoncent des semaines qui risquent de faire basculer un climat de guerre froide larvée en plusieurs conflits régionaux.

L’Inde hindouiste a décidé de mettre la main sur le Cachemire disputé au Pakistan depuis soixante ans, le Japon se crispe à nouveau face à la Corée du Sud, Pékin bloque les visas des particuliers se rendant à Taïwan, Hong Kong se soulève contre le système de la Chine continentale, les Bourses et les monnaies commencent à dévisser sous le double poids de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine et des arraisonnages de cargos pétroliers dans le Golfe arabo-persique, la course aux armements reprend entre Trump et Poutine…

Si juillet a été le mois le plus chaud de tous les temps, août nous annonce-t-il un tsunami diplomatique dévastateur ? Le G7 de Biarritz, dans moins de trois semaines, initialement prévu pour porter sur la lutte contre les inégalités dans le monde, risque d’avoir un ordre du jour bousculé et fort agité.

 

Michel Taube

Directeur de la publication

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