On a tous vu les images : Barack Obama, toujours aussi lisse, avec son sourire de vendeur de rêves, qui vient nous mettre en garde contre Donald Trump. Il nous explique que l’ex-président républicain est un danger pour la démocratie, un autocrate en puissance, et que si l’Amérique se laisse séduire par ses discours populistes, c’est la fin des libertés. Mais soyons honnêtes, qui croit encore à ces sermons ?
La réalité, c’est que lorsque Obama accuse Trump de dérive dictatoriale, il nous prend pour des imbéciles. Certes, Trump a un style direct, il parle sans filtre et heurte la bienséance des élites progressistes. Mais est-ce cela qui fait de lui un dictateur ? Obama sait parfaitement que non. En agitant ce spectre, il s’engage dans une stratégie de diabolisation qui vise avant tout à effrayer les électeurs et à dissimuler l’échec de sa propre présidence.
Car n’oublions pas, c’est bien sous Obama que l’Amérique a connu une montée des tensions raciales, une crise économique et sociale qui n’a jamais vraiment été résolue. Son sourire charmeur cachait mal la réalité : une société fracturée, un déclin économique, une Amérique qui ne savait plus où elle allait. Quand Trump a débarqué, il a su parler à ces Américains oubliés par la mondialisation, ces ouvriers et fermiers du Midwest, que l’élite progressiste avait abandonnés à leur sort.
Les accusations de dictature sont donc une diversion. Obama, et avec lui toute la gauche progressiste, a peur. Ils ont peur parce que Trump, malgré ses outrances et son style parfois brutal, parle vrai. Il refuse de se plier aux diktats du politiquement correct, il ne cherche pas à plaire aux médias et aux salons feutrés de Washington. Et c’est précisément ce franc-parler qui séduit tant d’Américains.
Comparer Trump à un dictateur, c’est mépriser ces millions de citoyens qui ont voté pour lui. C’est les traiter d’imbéciles, d’ignorants incapables de discerner le bien du mal. Mais ces gens ne sont pas stupides. Ils savent ce qu’ils veulent : une Amérique forte, libre et souveraine. Et ils savent aussi ce qu’ils ne veulent plus : des leçons de morale hypocrites de la part d’une élite qui a perdu tout contact avec le réel.
Alors, quand Obama prend la parole pour nous mettre en garde, il serait bon de lui rappeler quelques vérités. Oui, Trump est clivant. Oui, il divise. Mais à quoi est due cette division, sinon à des années de mépris et d’arrogance de la part de ceux qui se sont autoproclamés défenseurs de la démocratie ? Ils ont bâti un système où la pensée unique règne en maître, où toute voix dissidente est systématiquement stigmatisée. C’est ça, le vrai danger pour la démocratie.
En fin de compte, la tentative de diabolisation de Trump révèle surtout la panique d’une élite qui se sait contestée. Obama et ses alliés n’ont pas encore compris que le temps des discours policés et des belles paroles est révolu. L’Amérique profonde n’a plus envie d’écouter des prêches paternalistes. Elle veut des actions, des solutions concrètes. Et c’est exactement ce que Trump, avec ses défauts et ses excès, a proposé.
Alors, laissons les bien-pensants agiter leurs épouvantails. Laissons-les traiter Trump de dictateur, de menace pour la démocratie. Cela ne change rien au fait qu’ils n’ont pas su comprendre ce que veut vraiment le peuple américain. Et ça, ils auront bien du mal à l’admettre.