La Citoyenne
09H47 - mardi 30 avril 2013

Toutes les deux minutes, une personne est victime d’agression sexuelle aux États-Unis

 

L’université d’Oregon, à Eugene, organisait jeudi 25 avril, sa 34ème édition de « Take Back The Night » (Reprenons la nuit), une manifestation pour protester contre les violences faites aux femmes.

take back the night

Si le mouvement a commencé en 1975 à Philadelphie, c’est à Bruxelles, l’année suivante que Take Back The Night a pris une envergure internationale. A l’époque, plus de 2000 manifestants s’étaient rassemblés devant le tribunal international des crimes contre les femmes. Depuis bientôt 40 ans, des rassemblements Take Back The Night sont organisés dans le monde entier, aux États-Unis des milliers d’universités organisent ces manifestations toute l’année.

L’événement, sponsorisé par plusieurs associations féministes, des centres de soutiens aux victimes de viol, et de prévention des violences faites aux femmes, a rassemblé plus de 200 participants des deux sexes. Des orateurs se succédaient, au milieu de l’amphithéâtre en plein air de l’université d’Oregon, pour partager leurs expériences, dénoncer le patriarcat.

Des discours remplis d’émotions de victimes d’agression sexuelles, succédaient à des appels plus militants de la part d’associations telles que « Real Men Don’t Rape » (Les vrais hommes ne violent pas) contre la culture du viol.

Un appel a été lancé, il ne s’agit pas que de « reprendre la nuit », mais aussi de « reprendre
le campus, reprendre la journée, reprendre les dortoirs, reprendre les matchs de football » la
coordinatrice de l’événément, Lisa Oland, a déclaré.

Par la suite, les participants ont fait le tour du campus, passant devant les fraternités et sororités, scandant des refrains anti-patriarcat avant de rejoindre le centre-ville. La soirée s’est terminée avec un forum de discussion où chacun pouvait partager son expérience.

Aux États-Unis, une étudiante sur quatre en université rapportent des expériences satisfaisant les critères légaux de viol, selon l’Institut National de Justice, une agence du département de la justice. Les chiffres n’ont pas changé depuis ces 20 dernières années.

Laetitia Béraud

 

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