Edito
20H00 - vendredi 15 juillet 2022

Sandrine Rousseau & co : les calomnieuses. L’édito de Michel Taube

 

Les calomnieuses vont-elles sévir longtemps ?

Voici donc que Sandrine Rousseau, la nouvelle députée écolo, plus ultra-féministe que verte en fait, demande à son collègue Insoumis Eric Coquerel de démissionner ou de se mettre en congé de la présidence de la commission des finances de l’Assemblée Nationale tant que les accusations d’agression sexuelle portées contre lui par cette autre calomnieuse, Sophie Tissier, n’auront pas été établies.

Prétexte invoqué : la police serait plus sereine pour enquêter sur les faits qui lui sont reprochés si Coquerel ne présidait pas cette prestigieuse commission. Allons, donc ! Mais qu’il démissionne donc dans ce cas !

Tout dans l’affaire Coquerel illustre la folie qui s’empare de ces calomnieuses qui desservent la cause noble et légitime du respect des femmes.

Folie de prêter le flanc à l’accusatrice Sophie Tissier, cette chimère sur deux jambes. C’est à croire que le substantif « chimère » a été créé pour elle : monstre qui crache des flammes, idée sans rapport avec la réalité. Ses flammes, c’est sa haine de la société : déjà pendant la crise des gilets jaunes en 2019 puis l’an passé pendant les manifestations contre le pass vaccinal et encore pendant les élections présidentielle et législatives, Sophie Tissier avait déversé ses propos complotistes, son rejet caricatural de tout vaccin, sa haine farouche d’Emmanuel Macron.

Nous nous étions étonnés en 2019 que des médias comme BFMTV donnent autant la parole à cette enragée manifestement instable alors que ses propos frisaient la diffamation permanente et, nous insistons, une haine du « système » totalement caricaturale.

Folie de l’autre protagoniste, l’autre tête d’affiche : Rokhaya Diallo. Cette intellectuelle noire (puisque sa couleur de peau tient lieu, dans sa sombre doctrine, de pièce d’identité), elle-même relayée par la cellule ultra-féministe des Insoumis (vous savez, ce pseudo Observatoire bidon) est la première qui a donné crédit et relayé les propos de Sophie Tissier.

Tout se tient dans cette caricature de lynchage médiatique. Le cœur de cette bombe à fragmentations, c’est l’intersectionnalité des causes que ces femmes prétendent relier et amalgamer entre elles en désignant un seul coupable pour tous les damnés de la terre, toutes les victimes de tous les maux possibles de la société : ces femmes enragées, ces calomnieuses, s’en prennent maintenant à Eric Coquerel, le fringant et déjà démonétisé président élu de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, parce que leur cible existentielle, ontologique, ce sont les hommes blancs de pouvoir.

 

Coquerel prend du galon : on l’attaque. Abad avait pris du galon : il fallait le démolir coûte que coûte.

Sandrine Rousseau, Rokhaya Diallo, Sophie Tissier, le pseudo Observatoire des violences sexuelles des Insoumis : nous constatons tous les jours les dégâts incommensurables de l’intersectionnalisme ravageur qui est en train de balayer toutes les grandes causes de la société en prétendant les unir sous la seule bannière des « nouveaux damnéEs de la terre ». Jeunesse, écologie, antiracisme, la cause des femmes bien entendu, les droits des gays et lesbiennes, respect de la diversité, égalité sociale, assimilation de l’islam aux valeurs de la société française sont actuellement bouffées littéralement par un racialisme intersectionnaliste dévastateur !

 

L’extrême-gauche avait inventé la haine de la bourgeoisie : elle invente aujourd’hui la haine des bourgeois blancs !

Eric Coquerel et ses amis, les arroseurs arrosés, ont enfanté depuis quelques années des monstres qui, partageant leur haine de la société, vont se retourner contre leurs propres géniteurs : plus elle gagnera de pouvoir et plus cette gauche insoumise et gangrénée par sa haine de la société s’entre-déchirera. Heureusement pour elle que la peine de mort a été abolie car la guillotine ensanglanterait rapidement les dalles de la place de la République, comme ce fut le cas de la Concorde et de l’hôtel de ville pendant la Révolution française.

Mais où donc est passée MeToo depuis les « affaires » Abad et Coquerel ? Victime collatérale de cette folie calomnieuse : les associations de lutte contre les violences faites aux femmes comme le mouvement MeToo sont en train d’être récupérées médiatiquement par la frange la plus sectaire des Insoumis. Mélenchon avait fait la même opération avec les gilets jaunes en 2019, contribuant largement à la décrédibilisation de cette colère française pourtant saine au départ.

Les calomnieuses qui attaquent Eric Coquerel vont peut-être nous ouvrir les yeux sur ces dérives scandaleuses qui déstabilisent la société française. La lutte pour le respect des femmes mérite de meilleurs avocats !

 

Michel Taube

Directeur de la publication

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