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14H51 - lundi 27 janvier 2020

Petits arrangements entre camarades ou l’intrigant Monsieur Roman Civit

 

Les municipalités franciliennes ont longtemps été un bastion du communisme français. La fameuse ceinture rouge a certes fortement dégrossi lors des précédentes élections municipales et l’un des enjeux des élections municipales de mars prochain sera de vérifier si la région Ile-de-France est bien entrée définitivement dans le XXIème siècle en termes de gestion locale (le communisme pouvant raisonnablement être considéré comme une utopie de l’ancien monde…).

En revanche, si de nombreuses mairies sont passées du PCF à des élus parfois socialistes et souvent de droite (UDI, LR…), il semblerait que les communistes y conservent des pratiques douteuses, même dans des communes perdues en 2014.

Marchés publics longtemps publiés uniquement dans L’Humanité, sociétés de portage foncier et d’aménagement filiales du département du Val-de-Marne qui reste dirigé par une alliance autour du PCF et qui maintiennent élevés les prix du marché, c’est un système qui tarde à se renouveler sur le dos des habitants.

Villejuif, ville du Val de Marne de plus de 50000 habitants, a été dirigée pendant près d’un siècle par le Parti Communiste, de 1925 à 2014. On y trouve encore quelques personnages pittoresques comme Monsieur Roman Civit. Ses anciens « camarades » le présentent comme le « financier » du Parti Communiste du Val de Marne et plus particulièrement de la section de Villejuif.

Seulement quand on gratte un peu, on s’aperçoit rapidement que cet homme d’argent (ce qui est un peu paradoxal – en apparence – quand on est au PCF, mais il faut bien quelqu’un pour remplir la bourse…), à la suite d’un montage financier pittoresque (lui aussi), a vu un de ses proches lui obtenir la propriété du plus bel appartement (140m2 avec terrasse) d’un bâtiment de Villejuif où se situe notamment au rez-de-chaussée les locaux de la section de Villejuif du Parti Communiste. Ses petits camarades ont d’ailleurs à l’époque remis en cause le montage, mais il semble que Monsieur Civit jouit toujours de l’appartement qui, judicieusement, n’est pas à son nom…

Tout cela semblerait assez banal, surtout pour des camarades car il semblerait que de nombreux immeubles franciliens aient permis pendant des décennies à des militants communistes d’être hébergés avec des faveurs (loyers plus que modérés voire gracieux, immenses appartements) octroyées en contrepartie de l’obtention de marchés publics par des promoteurs immobiliers camarades eux aussi.

Mais revenons à Monsieur Roman Civit. Celui-ci dirige un bureau d’études et de conseil (EPDC) qui comme par hasard introduit très régulièrement la COGEDIM dans les projets immobiliers des villes « rouges » de la région parisienne. Son bureau d’étude est rémunéré pour ce service « d’introduction ». Pourquoi pas…

Son interlocuteur privilégié chez COGEDIM, quant à lui, lui rend la pareil en l’introduisant dans les villes plus à droite de la région.

En bon « financier », Monsieur Civit a créé, en complément de son bureau d’étude, une autre société qui porte le nom de NAMOR (Roman inversé) et qui percevrait, selon nos sources, elle aussi des revenus (peut-être plusieurs millions d’euros depuis 2013) lors des « introductions » auprès de la COGEDIM. Pourquoi avoir créé une autre société ? Peut-être pour encaisser une partie des transactions ? Difficile de savoir. Surtout qu’apparemment le PCF local n’en voit pas la couleur, contrairement peut-être à des structures basées au Moyen-Orient…

Ce genre de pratiques et de renvois d’ascenseur

 

Claudie Holzach

 

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