Depuis plusieurs années déjà, des sites internet ont été clos par les autorités pakistanaises, sous mobile de blasphème ou de nuisance à la sécurité d’état. Mais ces derniers temps, la censure s’est drastiquement accentuée. Toute conversation politique est bannie, l’accès public à l’information est restreint. Youtube, qui avait publié une vidéo blasphématoire sur le Prophète à l’origine d’émeutes, est désormais bloqué.
Nombre de Pakistanais critiquent des mesures qui n’améliorent en rien la sécurité et la lutte contre le terrorisme, mais qui seraient plutôt contre-productives et minerait la compétitivité du pays, coupé de sources d’information utiles.