Edito
08H46 - lundi 18 mars 2024

Kémi Séba, dégage ! L’édito de Michel Taube

 

La France, les Français vont-ils se laisser longtemps marcher sur les pieds et humilier ainsi ? 

 Les auteurs de ces lignes sont autant attachés aux valeurs et à l’histoire de la France, à toute son histoire. Ils sont tout autant attachés à la diversité, à l’ascenseur social et au respect de la diversité qui composent une société démocratique libérale et moderne.

 Pour ces raisons, nous souhaitons une réponse sans merci des autorités contre ceux qui détournent les libertés qui font de la France un des pays les plus libres au monde et qui en abusent pour nous cracher au visage.

 Oui, la France est parmi les plus libres du monde et les Kémi Séba en profitent allègrement pour déverser toute leur haine de la France.


Mais, c’est sa liberté, non ?

 Ah, elles sont belles la liberté d’expression et la liberté de réunion ainsi pratiquées par des Kémi Séba lorsque ces libertés consistent à brûler le passeport français et à injurier la France.

 Voilà donc ce qu’un juge des référés du tribunal administratif de Versailles a rendu possible samedi, au motif que l’arrêté pris par la préfecture de l’Essonne, visant à interdire la conférence de presse de Kémi Séba, et malgré les risques prévisibles de troubles à l’ordre public, « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression et à la liberté de réunion ».

 

 Faiblesse de la France !

 Au Bénin, ce malfrat aurait été jeté en prison depuis belle lurette et expulsé de son pays.

 « Ne deviens Français que sur le papier ! » Voilà le conseil terrible que donnait il y a vingt ans une mère de famille venue d’Afrique à son fils. Kémi Séba, c’est cet enfant qui a compris la leçon maternelle et qui, vingt ans après, ouvre un nouveau chapitre de cette histoire, une post-histoire : celle du suicide de la part qu’en lui-même il déteste le plus, la France.

 Kémi Séba va jusqu’au bout de cette logique en brûlant les signes de son appartenance à la France. Il n’est plus Français et au fond l’a-t-il jamais été ?

 Sa conférence de presse, ce marchand de haine l’a tenue à Fleury-Mérogis. C’est dans la prison de la même commune qu’on devrait l’empêcher de nuire et de diffuser son poison. 

 D’ailleurs, son passeport ne lui appartient pas ! Il est propriété de l’Etat.

 A ce titre, l’article 322-1 du code pénal stipule : « La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, sauf s’il n’en est résulté qu’un dommage léger. »

Mieux, dans le Livre IV du code pénal : Des crimes et délits contre la nation, l’Etat et la paix publique (Articles 410-1 à 450-5), des dispositions devraient permettre de condamner lourdement ce comportement qui constitue une incitation scandaleuse à la violence contre la France.

Le gouvernement français a lancé une procédure visant à lui retirer sa nationalité française au motif « d’une posture constante et actuelle résolument antifrançaise, susceptible de porter gravement atteinte aux intérêts français et de nature à caractériser une déloyauté manifeste » à l’égard de la France.

 Ancien proche d’Alain Soral et de Dieudonné, – ce dernier est aujourd’hui candidat aux élections européennes, allons donc ! -, Stellio Capo Chichi, surnommé donc Kémi Séba, a dirigé la Tribu Ka, groupuscule suprémaciste noir et antisémite dissous par décret présidentiel le 26 juillet 2006. Voilà donc plus de vingt ans qu’il sévit en France, en Afrique et sur les réseaux sociaux !

 Cet homme est particulièrement dangereux depuis que les militants pseudo-anticolonialistes ont trouvé en Afrique, avec l’aide des services secrets russes, des relais très puissants qui ont forgé un sentiment anti-français ravageur.

 Le départ humiliant de la France du Mali, du Niger et d’autres pays africains, doit beaucoup à ces Kémi Séba.

 Sa haine de la France et de l’Occident, dont l’anti-colonialisme ou le panafricanisme n’est souvent qu’un prétexte, est un puits sans fond qui se nourrit d’un révisionnisme historique et qui fait des ravages en Afrique et dans nos banlieues via les réseaux sociaux.

 Au fond, Kémi Séba, mieux vaudrait lui affréter un charter et l’envoyer d’où venaient ses aïeux. Ceux des Français venus d’Afrique qui sont fiers d’être Français comme l’ensemble des Français retrouveront un peu de concorde et de sérénité.

Kémi Séba, dégage !

 

 Michel Taube

Directeur de la publication
Rédacteur en chef