Edito
11H39 - lundi 4 septembre 2023

Assa Traoré. Nuit gravement à la France. L’édito de Michel Taube

 

Le 4 février 2021, Assa Traoré faisait la Une du magazine Jeune Afrique avec ces mots infamants : « les hommes noirs et arabes ne sont pas en sécurité en France ». 

Sous prétexte et sur le dos de la mort de son frère Adama, Assa Traoré est devenue l’égérie de l’anti-France. En France, en Afrique et dans le monde arabo-musulman. Elle remet cela demain et organise place de la République à Paris une manifestation de tous les dangers. la raison ? Protester contre le non-lieu prononcé par la justice contre les trois gendarmes impliqués dans l’interpellation et la mort d’Adama Traoré en 2016 dans le Val-d’Oise.

Depuis des années, Assa Traoré essaie d’intimider la justice et de la défier. Manifestations devant le Tribunal judiciaire de Paris, accusations de racisme judiciaire. Manifestement, elle n’entend pas se contenter du recours déposé par son avocat, Yassine Bouzrou.

Lorsque Nahel est mort le 28 juin dernier, Assa Traoré s’est empressée de mettre le feu aux poudres par sa présence dans les manifestations de dénonciation de la police à côté de la maman de la victime, et ce avec des Insoumis venus en nombre. Pour la jeune Lola sauvagement assassinée à Paris, Assa Traoré était évidemment aux abonnés absents.

Son influence ne se limite pas à nos frontières. 

On ne s’en rend pas suffisamment compte mais ce ne sont pas que les Russes qui ont nourri le sentiment anti-Français qui fragilise tant la France en Afrique. Bien avant Poutine et avec une constance affolante, des Français comme Assa Traoré attisent le feu africain depuis des années.

A cause d’Assa Traoré et de ses consorts, « la France est le seul pays du monde dans lequel dire « vive la France », « je suis fier d’être Français » ou alors « je suis patriote », peut vous attirer ennuis et insultes », comme l’écrit Radouan Kourak dans l’un de ses derniers éditos à la une d’Opinion Internationale.

Par exemple, dès la mort de Nahel, le sentiment s’est diffusé comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux en Afrique qu’il avait été tué parce qu’il était Arabe. 

Non, le frère d’Assa Traoré n’est pas mort parce qu’il était noir. Non, Nahel n’est pas mort parce qu’il était Arabe. 

Non, la police n’est pas raciste. 

Et non la France n’est pas un pays raciste et encore moins gouverné par un « racisme institutionnel » comme le prétendent les organisateurs de la manifestation du 23 septembre prochain contre la police et dont nous appelons à l’interdiction

 Assa Traoré ne serait-elle pas tout simplement obsédée par la race ? La police ne tue pas, mais le racisme d’Assa Traoré peut tuer.

 

Michel Taube

Directeur de la publication