Edito
12H52 - jeudi 25 mars 2021

Islamo-gauchisme = antisémitisme. La preuve par la municipalité EELV de Strasbourg. L’édito de Michel Taube

 

À Strasbourg lundi 22 mars, tout le monde a relevé l’allocation d’une subvention de 2,5 millions d’euros pour aider à construire la plus grande mosquée d’Europe sous l’égide d’une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France.

Mais seules les DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace) ont relevé que la municipalité de Strasbourg a rejeté au même moment une résolution condamnant l’antisémitisme. Voici donc Strasbourg, capitale européenne des droits de l’homme, auréolée du triste sort d’être la première ville au monde à refuser de condamner l’antisémitisme.

Une nouvelle preuve que l’islamogauchisme et sa dimension consubstantielle d’antisémitisme sont une réalité. Cette résolution, déposée par Jean-Philippe Vetter (LR), a déjà été adoptée par le Paris de Hidalgo, Nice d’Estrosi, l’administration Biden aux Etats-Unis, le Parlement Européen, les Nations unies et des dizaines de villes dans le monde.

Pourquoi ce rejet ? Parce que ce texte simple, minimaliste, inclut l’adoption de la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), qui assimile la négation de l’existence de l’État d’Israël à de l’antisémitisme, ce qui ne sied ni à l’islam radical ni à ses collabos d’extrême gauche, même repeinte en vert.

Précisons que les alliés socialistes de la majorité verte strasbourgeoise, tout comme l’opposition LR, LaREM, MoDEM et Agir, ont voté pour la résolution.

Il faut bien mesurer quelle est la sociologie politique des équipes élues à la tête des municipalités pseudo-vertes de Strasbourg, Lyon, Bordeaux et Grenoble. Ce vote scandaleux l’illustre avec force.

Strasbourg est en train d’être profondément meurtrie dans ses valeurs humanistes européennes par le nouvel édile de la capitale strasbourgeoise. Une des conseillères municipales de la nouvelle majorité strasbourgeoise porte le voile, et pas le plus moderne. Les militants EELV n’avaient pas hésité à exhiber sa photo lors de la campagne des municipales pour attirer les suffrages des Français de confession musulmane.

En particulier dans son dernier essai « Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme » (Hermann Éditeurs), Pierre-André Taguieff démontre que l’antisémitisme est consubstantiel à cet islamo-gauchisme.

Il serait donc utile que la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, s’explique sur ce rejet scandaleux de cette résolution pourtant minimaliste.

Quel est donc ce besoin viscéral de nier l’existence même d’un État dont se rapproche par ailleurs un nombre croissant de pays arabes ? Les récents Accords d’Abraham montrent le chemin de l’avenir.

 

Le prétexte fallacieux du Concordat pour justifier la collusion avec l’islamiste nationaliste turc

Revenons à la compromission turque de la nouvelle majorité strasbourgeoise. En co-finançant une mosquée inféodée à Ankara, la Ville de Strasbourg participe à la provocation du président turc Erdogan et de ses islamistes français inféodés qui ne peuvent que nuire au vivre ensemble I

En réponse à Gérald Darmanin qui a saisi le tribunal administratif, la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, affirme que la loi de 1905 ne s’applique pas en Alsace, qui est sous le régime du Concordat. L’argent du contribuable peut donc financer la construction d’une mosquée monumentale, démonstration de force non seulement de l’islam politique conquérant, mais aussi de l’ingérence du nationalisme turc dans les affaires d’un pays tiers. Erdogan avait déjà appelé les Turcs d’Allemagne à faire barrage à Angela Merkel, et sur France 5 lundi, Emmanuel Macron soulignait que la Turquie se préparait à intervenir dans les prochaines élections présidentielles françaises. Mais en faveur de qui ? Erdogan est aussi une démonstration vivante de la parfaite harmonie entre nationalisme et islamisme. Grande serait la déception de la maire de Strasbourg et de tous les islamo-verdo-gauchistes si Erdogan appelait les Turcs de France à voter Le Pen !

L’attitude de la municipalité strasbourgeoise n’est pas une péripétie locale. Elle est symptomatique de la collaboration avec l’islamisme et l’indigénisme de ce qui reste d’une gauche dévoyée, fossoyeuse d’idées aussi généreuses et essentielles que la défense des (vrais) opprimés, de l’écologie ou de la lutte contre le racisme.

 

Michel Taube

 

 

 

 

 

 

 

 

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Directeur de la publication