Jusqu’au 30 août, Opinion Internationale vous invite à un tour du monde estival : chaque jour, nous vous proposons de visiter un site touristique qui est aussi un lieu de mémoire, un moment où s’est jouée l’histoire de nos libertés.
Le mur de la honte entre Israël – Palestine : aujourd’hui, une halte très politique aux abords de la ville sainte.
Dans la collection des murs de la honte qui obscurcissent l’histoire politique des hommes, la barrière de séparation ou « clôture antiterroriste » construite par l’Etat d’Israël pour séparer son territoire de la Cisjordanie et de la Palestine est incontournable.
Sur 700 kms, cet édifice, toujours en cours de construction, suit la ligne verte tracée en 1949 par les Nations unies mais empiète aussi largement en Cisjordanie pour y séparer les colonies de peuplement israéliennes de la Palestine.
Certes, ce mur n’est pas un lieu de villégiature mais la visite de Jérusalem et de la région ne peut se faire aujourd’hui sans approcher cette empreinte de l’histoire. Ce mur sépare les villes de Jérusalem et de Bethléem en Cisjordanie.
Comme pour le mur de Berlin, des artistes et grapheurs se sont emparés du mur pour y exprimer leur art et leur colère.