International
12H47 - mercredi 29 novembre 2017

Revivez le colloque « La crise du Golfe, décrypter pour aller plus loin » organisé par le Club géopolitique et le CEPS en partenariat avec Opinion Internationale

 

L’homme fort d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman, posant devant le drapeau du Qatar lors du lancement d’une nouvelle coalition contre le terrorisme… C’était il y a quelques jours alors que les deux pays sont en guerre ouverte (certes non militaire) depuis 5 mois. Tel n’est pas le moindre des paradoxes de cette crise qui secoue le Golfe et mobilise les chancelleries du monde entier. Emmanuel Macron était à Riyad il y a dix jours pour en extirper le premier ministre libanais Hariri. Il se rend au Qatar la semaine prochaine…

Comme le disent Tayeb Benabderrahmane, président du Club géopolitique, et Loïc Tribot La Spiere, Délégué général du CEPS, « la crise du golfe arabo-persique a déjà mobilisé beaucoup d’énergie et d’intérêts. Lorsqu’on analyse la situation avec un peu de recul, on prend conscience que cette crise est à la fois utile et inutile. Utile parce qu’elle a permis aux différents acteurs du Golfe de mettre en évidence leurs grandes divergences, et de manière subtile, les soupçons qu’ils auraient les uns à l’égard des autres. Utile car cette crise aura permis de comprendre que le Golfe n’était pas un espace homogène, et que de très grandes oppositions pouvaient altérer profondément les relations des différents protagonistes. Utile enfin en raison de l’intense activité diplomatique qu’elle a suscitée au niveau international ces derniers temps. Cette crise est cependant inutile parce que la violence des moyens employés contribue à l’instabilité de la région, déjà entretenue par le terrorisme et autres pressions internes que subissent les Etats concernés. Cet espace géographique peut-il se permettre autant d’oppositions et de violences verbales, diplomatiques et socioéconomiques ?»

C’est tout l’enjeu du colloque qui s’est déroulé hier, mardi 28 novembre 2017, animé par Thierry GUERRIER, journaliste, William BENICHOU, Conseiller diplomatique – Louise Coffi, présidente d’Engagement d’art et de culture du CEPS.

Avec les interventions (par ordre alphabétique) de Hasni ABIDI, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherche sur le monde arabe et méditerranéen, Alexandre ADLER, Expert en géopolitique et historien, Eric ALLAIN des BEAUVAIS, Directeur Défense de la Société Générale, Nabil ENNASRI*, Expert et chercheur, docteur en sciences politiques, Ibrahim Sorel KEITA*, Vice-Président duClub géopolitique, David RIGOULET-ROZE*, Chercheur à l’Institut Français d’Analyse Stratégique.

A revivre ci-dessous dans les deux vidéos des deux parties du colloque.

 

 

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